Questions et réponses

Vous jouez à des jeux de hasard et d’argent et vous vous posez des questions liées à cette activité ?
Cette page a été conçue pour vous fournir des réponses claires et utiles aux questions les plus courantes concernant les jeux de hasard et d’argent, ainsi que des conseils pratiques pour vous aider. Vous y trouverez des informations pour mieux comprendre les comportements liés au jeu, les risques associés, ainsi que les ressources disponibles pour obtenir de l’aide.
Cette FAQ est pour l’essentiel la propriété intellectuelle et la responsabilité institutionnelle de l’équipe du Centre du jeu excessif (CHUV).
Jeux de hasard et d’argent
Qu’entend-on exactement par un jeu de hasard et d’argent ?
Un jeu de hasard et d’argent est une activité ludique impliquant de l’argent ou un bien, dont l’issue dépend principalement ou entièrement du hasard. Contrairement aux jeux d’adresse, où les compétences et l’expérience influencent le résultat, les jeux de hasard laissent peu de place à la maîtrise par le joueur ou la joueuse.
Quelques exemples de jeux de hasard et d’argent :
- Machines à sous
- Appareils de loterie électronique
- Paris sportifs et hippiques
- Roulette
- Poker
- Jeux de loterie de tirage (p.ex. loto)
- Jeux de loterie de grattage
A l’heure actuelle, pratiquement tous les jeux de hasard et d’argent sont accessibles en format online.
Pour quelles raisons est-on amené à jouer à des jeux de hasard et d’argent ?
Pour les personnes qui jouent de façon récréative, sans que leur comportement de jeu n’occasionne de difficultés, les motivations à jouer sont le plus souvent liées :
- aux émotions ainsi procurées (recherche de divertissement, de tension, d’excitation, de plaisir, etc.),
- au contexte social (passer un bon moment avec des ami·e·s, se sentir reconnu·e, etc.)
- à l’argent (chercher à « tenter sa chance », espoir de gagner, etc.)1
Ces mêmes motivations se retrouvent fréquemment chez les personnes qui jouent de manière problématique. Toutefois, elles prennent une autre tournure car d’autres motivations deviennent prépondérantes. Par exemple, l’espoir de gagner devient celui de récupérer ses pertes (« se refaire ») et la recherche de sensations fortes agréables se mue en volonté de fuir des problèmes ou de diminuer des émotions négatives, un sentiment de frustration, voire un état dépressif. 2
Quels sont les différents types de comportements de jeu ?
Jeu excessif et problématique
Pourquoi développe-t-on un trouble lié au jeu d’argent ?
Différents modèles tentent d’expliquer pourquoi certaines personnes sont plus sujettes que d’autres à développer un trouble lié au jeu d’argent.
- Les modèles comportementaux 4montrent que le jeu devient addictif par renforcement positif : les gains occasionnels encouragent à continuer de jouer. Même si les pertes surpassent les gains, l’espoir de reproduire un gain initial significatif, mémorisé comme une expérience positive, pousse les joueurs et joueuses à persister.
Existe-t-il des prédispositions à développer un trouble lié au jeu d’argent ?
Combien faut-il perdre d’argent pour que l’on parle d’un trouble lié au jeu d’argent ?
Quelle proportion de la population est touchée par un comportement de jeu excessif ?
Sur le plan international, entre 0.12% et 5.8% de la population sont touché·e·s par un comportement de jeu excessif, ces pourcentages variant selon les outils d’évaluation, les pays et l’accessibilité aux différentes offres de jeux 10.
En Suisse, d’après une enquête nationale réalisée en 2022, 4,3% de la population sont concernés si l’on se base sur les 12 derniers mois 11. Une étude menée auprès de jeunes hommes (18-22 ans) en Suisse romande estime que 17.6% ont présenté un comportement de jeu à risque au cours des 12 derniers mois, et 3.6% ont présenté un comportement de jeu problématique 12
Aspects légaux
Quelle loi encadre les jeux de hasard et d’argent en Suisse ?
Un comportement de jeu excessif peut-il amener à commettre des actes illégaux ?
Une minorité des personnes qui présentent un comportement de jeu excessif va recourir à des activités illégales pour continuer à financer leur pratique de jeu ou pour tenter de remédier aux difficultés financières liées à leur comportement. Les délits les plus fréquents sont non violents (vols, fraudes, escroqueries diverses, etc.) et sont généralement motivés par la nécessité d’obtenir de l’argent pour jouer 13. Néanmoins, d’autres raisons pourraient expliquer ce lien entre comportement de jeu et actes illégaux, telles que la prise de risque 14. On notera que, souvent, au moment du vol ou de la fraude, la personne pense pouvoir rendre l’argent volé pour jouer après qu’elle aura gagné, considérant ainsi son acte davantage comme un emprunt que comme un vol.
Conséquences et comorbidités du jeu excessif
Quelles sont les conséquences d’un comportement de jeu excessif ?
Un comportement de jeu excessif entraîne toujours des conséquences négatives, avec un degré de gravité variable selon la situation individuelle. Les conséquences les plus couramment rapportées par les personnes qui jouent et par leur entourage se trouvent dans notre rubrique consacrée aux conséquences.
Les personnes qui jouent de manière excessive ont-elles fréquemment des troubles psychiques ?
Globalement, les personnes qui présentent un comportement de jeu excessif présentent plus souvent des troubles psychiques que la population générale. On estime qu’entre 17 et 23% des personnes qui ont un comportement de jeu excessif présentent des troubles de l’humeur (p. ex., état dépressif) ou des troubles anxieux 15, prévalence plus élevée que chez les personnes ne présentant pas de difficultés avec les jeux d’argent. Il est souvent difficile de déterminer si c’est le comportement de jeu excessif qui conduit aux troubles psychiques ou l’inverse, le type d’interdépendances variant d’une personne à l’autre 16. Il est cependant certain que le stress occasionné par les pertes financières et les difficultés diverses liées au comportement de jeu excessif ne favorisent pas le bien-être psychologique de la personne qui joue. La détresse et le sentiment d’impasse peuvent être parfois si importants qu’ils conduisent à des idées suicidaires.
Substances et jeux d’argent, quelles sont les similitudes ?
Le trouble lié au jeu d’argent est considéré comme une « addiction comportementale », au sens d’un trouble addictif non lié à une substance. Il partage cependant un certain nombre de points communs avec les troubles liés à l’usage de substance.
Ces caractéristiques communes sont notamment :
- une envie « irrépressible » de consommer le produit ou de pratiquer le jeu (craving),
- une perte de contrôle de la consommation ou du comportement,
- des tentatives infructueuses pour arrêter ou limiter le comportement problématique et des conséquences négatives découlant du comportement en question.
On observe aussi fréquemment des symptômes de tolérance, c’est-à-dire un besoin d’augmenter la quantité de la substance ou du comportement problématique pour obtenir un effet satisfaisant ainsi que, dans certains cas, des symptômes de sevrage, qui se traduisent par une tension ou une nervosité lorsque la prise du produit ou le comportement ne peuvent avoir lieu.
Les personnes qui jouent de manière excessive ont-elles fréquemment un trouble lié à l’usage de substance ?
On estime que 21% des personnes qui ont un comportement de jeu excessif présentent un trouble lié à l’usage d’alcool et 56% ont une dépendance à la nicotine 15. Sept pourcents présentent un trouble lié à l’usage de substances psychoactives. Ces prévalences sont plus élevées que chez les personnes ne présentant pas de comportements de jeu excessif.
La nature de ce lien n’est pas entièrement claire. On retrouve plus de consommations problématiques de substances chez les personnes présentant un comportement de jeu excessif, et l’on retrouve plus de problèmes de comportements de jeu excessif chez les personnes présentant une consommation problématique de substances. Une hypothèse est qu’il existerait des facteurs de vulnérabilité communs aux différents comportements problématiques, que ce soit avec ou sans substances 17.
Un comportement de jeu excessif peut-il conduire au suicide ?
Jeux en ligne, jeux vidéo et cryptomonnaies
Comment expliquer l’essor des jeux de hasard et d’argent en ligne ?
L‘offre de jeux de hasard et d’argent en ligne est en pleine expansion dans le monde, tout comme en Suisse où cette offre a triplé entre 2019 et 2021, passant de 4 à 10 casinos en ligne 20. Cela s’explique par l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur les jeux d’argent (LJAr), qui autorise depuis 2019 les casinos suisses à proposer une offre en ligne. L’offre de jeux de hasard et d’argent en ligne ne se limite pas aux jeux de casino : les paris sportifs, jeux de loterie, tirages ou grattages, ainsi que les jeux illégaux en ligne, en font partie intégrante.
D’après une étude réalisée en Suisse, chez les personnes qui jouent, le nombre de personnes jouant en ligne une fois par semaine ou plus a lui aussi augmenté entre 2018 et 2021, passant de 25% à 30% 10. Durant cette période, la démultiplication de l’offre disponible, le marketing intensif de ces pratiques ainsi que l’enchaînement de périodes de semi-confinement pourraient expliquer pourquoi cette pratique s’est particulièrement répandue.
Les jeux de hasard et d’argent sont-ils plus dangereux lorsqu’ils sont pratiqués en ligne ?
En 2021, environ 6.6% des personnes ayant joué à des jeux de hasard et d’argent en ligne ont rapporté des comportements problématiques modérés à sévères en lien avec les jeux en ligne 21, contre 4.4% en 2018. Les personnes qui jouent en ligne ont une fréquence de jeu plus importante que les personnes qui jouent à des jeux « terrestres » et rapportent des difficultés financières plus importantes 22.
Quels sont les liens entre les jeux de hasard et d’argent et les jeux vidéo ?
La spéculation de cryptomonnaies s’apparente-t-elle à un jeu de hasard et d’argent ?
Prévention et soutien face au jeu excessif
Quelles sont les mesures de prévention du jeu excessif ?
Il existe deux types principaux de mesures pour la prévention des problèmes liés au jeu.
- Prévention structurelle : Cette approche législative et réglementaire vise à modifier l’environnement des jeux d’argent. Elle inclut des régulations sur la publicité, les limites d’âge, et la restriction de l’offre, comme les heures d’ouverture des établissements de jeu. Elle implique également la formation du personnel pour détecter et exclure les joueurs et joueuses en difficulté.
- Prévention comportementale : Cette approche éducative cible directement les comportements et motivations individuelles. Elle comprend des campagnes de sensibilisation (universelles ou ciblées), des ateliers en milieu scolaire ou professionnel, et d’autres initiatives pour informer et éduquer les personnes sur les risques du jeu.
Existe-t-il des outils pour arrêter ou diminuer le jeu ?
Sont listées sur la page ci-dessous une série de mesures spécifiques qui ont pu aider des personnes présentant un comportement de jeu excessif. Toutes ne sont pas réalisables et efficaces pour toutes les personnes qui jouent. Il revient à chacun·e de les tester avec prudence, voire de créer ses propres outils
Existe-t-il des traitements spécifiques au trouble lié au jeu d’argent ?
Des traitements existent et sont efficaces. Plusieurs types d’approches thérapeutiques ont été décrites mais, hormis quelques techniques ciblées développées en thérapie cognitive, aucune ne peut à ce jour être considérée comme réellement spécifique au trouble lié au jeu d’argent. Les approches thérapeutiques sont fréquemment combinées :
- Par exemple, la participation à un groupe de paroles, ou des entretiens de famille, peuvent venir compléter un autre type d’intervention.
Par ailleurs, il est fréquent que les programmes de traitement pour le trouble lié au jeu d’argent intègrent un volet socio-éducatif ou socio-thérapeutique, avec des conseils en matière de gestion financière (budget, désendettement, etc.) ou pour la mise en place d’un cadre d’activités de réinsertion socioprofessionnelle.
Que faire en cas de dettes ?
Les problèmes financiers, parmi lesquels l’endettement, sont souvent au centre des préoccupations des personnes qui jouent de manière excessive. Ces préoccupations peuvent fréquemment déclencher de nouveaux épisodes de jeu. En effet, se sentant dans l’impasse financièrement, la personne qui joue peut considérer le jeu comme l’unique espoir de « se refaire », la conséquence étant généralement une aggravation de sa situation financière.
La première étape pour désamorcer ce cercle vicieux, consiste à dresser un inventaire des dettes. Cette étape est le plus souvent très difficile émotionnellement, car elle confronte la personne qui joue à la réalité de sa situation financière et des pertes qui ont eu lieu. Mais cette étape est nécessaire pour pouvoir planifier un assainissement qui soit réaliste et tenable dans la durée. La personne concernée peut faire cette démarche seule ou avec l’aide de son entourage ou encore avec celle de professionnel·le·s, par exemple dans un service social spécialisé dans l’accompagnement du désendettement.
Les rechutes sont-elles fréquentes et comment les éviter ?
Dans le trouble lié au jeu d’argent, comme dans la plupart des troubles addictifs, les rechutes font partie intégrante du processus de changement. On peut les définir comme la reprise d’un comportement de jeu non contrôlé. Elles sont d’intensité et de durée très variables. Si l’on n’y est pas préparé, elles peuvent être interprétées comme un recul voire un échec ou, à l’inverse, elles peuvent être banalisées. Or ces deux attitudes (dramatisation/banalisation) ne favorisent pas la reprise de contrôle du comportement de jeu. En effet, la personne qui banalise peut passer à côté d’un signal indiquant une perte de contrôle, laquelle risque de s’aggraver. Inversement, la personne qui dramatise peut interpréter la rechute comme une incapacité à changer durablement et sera tentée de renoncer à ses efforts de changement. Il est plus constructif de considérer la rechute comme une occasion d’analyser les nouveaux éléments permettant de consolider le processus de changement.
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